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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/108

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Jacques Bricheteau et Sallenauve, sur la question de savoir si le nouveau député prendrait la parole.

L’organiste, qui savait le dernier mot de l’avenir réservé à Sallenauve dans les plans paternels, disait que son jeune ami n’avait pas un moment à perdre pour fonder sa notoriété politique, et, en conséquence, il était d’avis que l’occasion d’un débat à grand retentissement fût avidement saisie.

Sallenauve trouvait au contraire, que c’était beaucoup se hâter. Forcé par le besoin de sa défense de paraître à la tribune plus tôt qu’il ne se l’était proposé, il l’avait fait dans des conditions heureu-