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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/115

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a fait la faute de lui révéler crûment l’état de M. Marie-Gaston et de lui dire le lieu où il est en traitement. Nous l’avons beaucoup grondé de cette légèreté de langue, mais je crains bien que le forcené, qui en veut à notre pauvre fou autant qu’à vous, monsieur, n’ait trouvé un malin plaisir à s’en rendre coupable. Espérons, pourtant, qu’aucune conséquence fâcheuse ne résultera de cette indiscrétion ; car le secret, en définitive, ne sort pas de la famille. »

— Ce misérable ! s’écria Sallenauve, sera certainement cause de quelque malheur et allant aussitôt trouver Jacques Bricheteau il lui fit part de ses nouvelles appréhensions.