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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/128

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ne fût-ce qu’en vue de l’élection de son beau-père, ne permettra pas à ce bravo de replacer la question sur le terrain politique où le gouvernement serait exposé aux éclaboussures. Quant à une insulte personnelle par laquelle M. de Trailles pourrait penser à m’attirer à portée de son pistolet, il n’y a nulle apparence : M. de Trailles, dans une affaire d’honneur, a pour principe de n’être jamais l’agresseur, de manière à se réserver le choix des armes, et à tirer toujours le premier.

— Eh bien ! la calèche, et les chevaux, ils ne les auront pas non plus ; j’ai donné ordre qu’on les fît revenir ici à petites journées et les gens qui nous les ont