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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/140

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» Au bout d’un quart d’heure, comme ses visiteurs étaient déjà debout pour prendre congé. — Quel est l’aîné de mes neveux ? demanda le malade. — La question pouvait paraître singulière, car la taille seule suffisait à indiquer la différence d’âge qui existe entre les deux enfants.

» La mère ayant néanmoins donné l’indication qui lui était demandée, le fou s’approcha du plus jeune, le jeta sous son bras avec une force herculéenne, comme il eût fait du moindre paquet, et, ouvrant avec impétuosité la porte de l’appartement, il sortit en courant.