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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/162

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l’âme trop bien placée pour croire que vous accueillerez avec grande joie la bonne fortune inattendue qui vous arrive. Elle est à coup sûr bien chèrement achetée par la mort de cet excellent homme qui vient de finir d’une façon si anglaise.

» Ses domestiques m’ont assuré que, de temps immémorial, il nourrissait des idées de suicide, et, s’il s’était si officieusement entremis pour empêcher celui de votre ami, c’était par respect pour ce grand acte de la volonté humaine qui ne devait pas être permis, disait-il, à un homme privé de raison. Il est à croire que la fin funeste de Marie-Gaston, à laquelle il ne se regardait pas comme