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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/194

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au mariage ; je le crois d’ailleurs, engagé quelque part ; dans tous les cas, sa destinée me semble tellement hors ligne que jamais je ne conseillerai à personne de prétendre à le suivre dans son vol. Avec ce que je sais de son avenir, il est possible qu’il ne fasse que traverser la Chambre, et, lors d’une autre élection, à supposer que je fusse encore de ce monde, qui sait si je ne serais pas pour ton mari ce que j’ai été pour mon premier protégé ?

— Oh ! chère mère, dit Ernestine émerveillée, que vous êtes bonne !

— Tu entends, dit l’Ursuline, que je