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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/196

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Le fait de ce mariage une fois connu, nous n’entrerons pas dans le détail de toute la petite trigauderie de cœur humain dont il devint l’occasion. Nous ne montrerons pas madame Marion, sous le prétexte de remplir un devoir de bonne amitié et de convenance, s’empressant d’aller faire à madame Beauvisage une triomphante communication qui, au fond, voulait dire : Vous voyez, chère madame, que tout le monde ne dédaigne pas mon neveu, et qu’il y a encore des gens assez empressés d’accepter notre alliance.

De même, nous n’irons pas au fond des secrètes pensées de madame Beauvi-