Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas à espérer de devenir notre gendre qu’il n’ait fait nommer Beauvisage ; puisqu’il nous a mis cette idée de la députation en tête, c’est à lui de mener la chose à bien.

» Êtes-vous d’avis, mon cher père, que j’aille chez le comte de Gondreville, et que je demande à être présentée à madame. Je vous fais cette question parce que je suis encore à m’expliquer la conduite que votre vieil ami a tenue dans l’affaire de l’élection, où, après la visite qu’il a faite à la mère Marie-des-Anges, il a tout d’un coup abandonné mon mari et vous a décidé à faire comme lui.

» Je sais bien que Beauvisage n’est