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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/217

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choses qui m’étonneraient ; mais vrai, et sans flatterie, à mesure que les orateurs montaient à la tribune, je comparais, et j’étais obligé de me dire à moi-même : Certainement, mon Simon parle aussi bien que cela. Pour M. de Sallenauve, il n’a pas osé s’aventurer au milieu de tous ces talents, et il a, je crois, été charmé de l’excuse qui lui a été donnée par la mort d’un de ses amis pour se dispenser de prendre la parole.

» Si ce que rapportent les journaux est vrai, le voilà à la tête d’une grande fortune, et quoiqu’il n’ait pas fait une très bonne figure dans une rencontre qu’il a eue avec M. de Trailles, son argent le