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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/236

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sentie fatiguée et avait préféré se coucher de bonne heure.

» Après que nous eûmes déposé cette vertu à son hôtel, je sens un papier sous mes pieds, naturellement je le ramasse sans rien dire à personne, et, rendue chez moi, j’y lis textuellement ces mots : « Chère Séverine, j’ai été faire tantôt, chez les provinciales, la comédie d’amant malheureux que tu avais exigée. Si elles se doutent maintenant de quelque chose, je veux être à jamais privé de ta tendre affection. À demain, tu sais que nous dînons ensemble, rendez-vous à cinq heures, au débarcadère du chemin de fer de Saint-