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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/245

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une occasion de se rencontrer avec Rastignac, il avait une raison particulière de s’en tenir à distance et de l’éviter.

On se rappelle en effet que, dans le courant de mars précédent, déjà acculé à de pressantes nécessités, le comte Maxime de Trailles avait négocié un emprunt de vingt-cinq mille francs.

Voulant être payé et désirant que son nom n’intervînt pas dans des poursuites judiciaires qui n’avait rien que de probable, Rastignac, le prêteur réel, avait eu soin de mettre au nom du banquier du Tillet la lettre de change qu’il avait fait souscrire comme gage de la créance.