Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/263

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Cet envoi n’a pu m’être fait que dans une intention parfaitement malveillante pour cette personne que je me sens le devoir d’entourer de tous mes respects. Cette personne peut avoir des torts, je n’en suis pas juge ; mais elle est femme et je me tiens pour impérieusement obligé à la protéger contre l’ébruitement que des fautes, à mon avis, d’ailleurs très excusables, pourraient recevoir de l’envie, de l’amitié menteuse, et autres vilaines passions.

— Ce n’est pas, je pense, à moi, monsieur, dit madame Mollot en interrompant avec vivacité, que vous attribuez ces mauvais sentiments.