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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/300

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— Si l’élection d’Arcis eût bien tourné, continua M. de Trailles, Rastignac n’aurait pas été embarrassé de me rembourser de cette avance sur le chapitre des dépenses électorales ; mais il a pris de l’humeur en voyant la mauvaise campagne que nous avions faite, et laissera certainement la somme à mon compte ; faut-il, pour cette bagatelle, courir la chance de se brouiller avec lui ? Ce n’est pas mon avis, et je suis décidé à acquitter la lettre de change que j’ai souscrite.

— Il me semble pourtant que, si la dépense a été faite au profit du gouvernement…

— Mon Dieu ! il est des occasions où