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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/304

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— Moi, fit vivement Grévin, j’ai eu toujours pour principe de ne m’immiscer d’aucune façon dans le maniement de la fortune de mes enfants.

— Pourtant, avoir reconnu le mariage nécessaire et vouloir le faire manquer, cela n’est pas logique.

— Qui, moi ? que j’aille payer les dettes du gouvernement ! vous savez le proverbe, mon cher monsieur : donner à plus riche que soi, le diable s’en rit.

— Soit, dit Maxime, d’un air mélancolique, vous aimez mieux que j’échoue au port, et la tranquillité de votre famille au prix d’une misérable avance de