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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/34

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d’inquiéter, mais qui, ébranchée, reverdit toujours, comme tous les abus.

Celui-ci fait les affaires de l’immense majorité des députés qui n’osent pas aborder les grandes luttes de la tribune. Au moyen de cette presse et de cette publicité marronnes, ils ont un moyen de faire savoir à leurs électeurs ce qu’ils ont dit en déshabillé dans les bureaux, et la part qu’ils ont prise à tel vote ou à tel coup de parti.

Dans cette salle où se fait sans cesse un va-et-vient immense, il n’est pas rare de voir les princes de la tribune, accourus à la voix du plus humble de leurs