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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/55

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— Je ne dis pas cela, et comme tout le monde j’ai fait mes fautes.

— Eh bien ! je vous dirai que j’avais eu avec monsieur une conversation politique dans laquelle je l’avais jugé un dangereux adversaire. Une porte paraissait ouverte pour le pousser dehors, et j’ai joué le jeu qui était d’écarter un rude jouteur.

— Ma modestie, monsieur le ministre, repartit Sallenauve, ne me permet pas de tenir pour sérieuses les terreurs que j’aurais eu l’honneur de vous inspirer. Veuillez, d’ailleurs, vous rappeler que dans la conversation à laquelle vous fai-