Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Sallenauve consentait à ne pas voir dans cette justice une tentative de captation, je serais heureux de vous offrir quelque autre position plus en rapport avec l’intelligence dont votre conversation fait preuve.

— Les gouvernements, répondit Sallenauve, s’honoreront toujours en employant des hommes de la trempe de monsieur. Et dans la bienveillance que vous pourriez avoir pour lui, monsieur le ministre, je ne verrais qu’une de ces bonnes fortunes qui, de loin en loin, viennent chercher le talent et la probité modestes, comme pour interrompre la prescription de leurs droits.