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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/73

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chez elle, mais je puis voir les de Camps, qui peut-être m’expliqueront tout ce mystère.

D’ordinaire le journal ministériel du soir qu’à cause de son insignifiance et de l’heure toujours tardive de son apparition, un plaisant avait défini : « une machine du soir qui paraît le lendemain, » n’était pas distribué avant dix ou onze heures ; mais ce jour-là, comme la séance de la Chambre avait été levée plus tôt que de coutume, il parvint de bonne heure dans les lieux publics, et, au moment où les deux amis finissaient de dîner, il leur fut officieusement apporté par le garçon qui les servait, et qui leur demanda s’ils voulaient jeter dessus un coup d’œil.