Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’honneur de répondre que je n’entends d’aucune façon me faire violemment place dans ses affections. La vive reconnaissance qu’il m’avait témoignée au sujet d’un léger service que j’ai eu l’occasion de lui rendre, m’avait fait l’illusion du sentiment auquel il ne me permet pas d’aspirer. J’espère encore, puisqu’il m’y condamne, pouvoir vivre sans l’amitié de M. de l’Estorade ; j’irai même, si ma justification ne lui paraît pas tout à fait victorieuse, jusqu’à me passer de son estime, le vote de la Chambre sur l’accusation à laquelle il fait allusion pouvant très heureusement m’en tenir lieu.

» Agréez, monsieur, etc.,

Sallenauve,
» Député de l’Aube »