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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/120

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ta-t-il, que je dois surtout ignorer vis-à-vis de madame Beauvisage le secret dont le hasard m’a fait dépositaire. À qui donc alors pouvais-je m’en ouvrir, si ce n’est à vous ? sur l’esprit de ma belle-mère et sur celui de sa fille, vous exercez une influence qui ne saurait être mise en doute ; j’ose donc espérer que, prenant en considération les malheurs dont la continuation d’un procédé qui menace de devenir blessant pour mon amour-propre, pourrait finir par être la cause, vous voudrez bien m’accorder votre bienveillant appui et mettre un terme à la fausse position dans laquelle je me trouve placé.

— Très certainement, répondit M. de Chargebœuf, je ferai de mon mieux…