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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/146

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— Je n’ai rien ignoré, continua la marquise, de ce qui s’était passé, il y a quelques années, au sujet de Marianina ; c’est une charmante fille qui avait eu plus d’esprit et de prescience que nous tous ; elle avait deviné votre grand avenir et se conduisait en conséquence.

— Comme à presque tous les prophètes, répondit Sallenauve, mal lui en prit de son talent de divination.

— Oui, dit madame d’Espard, je trouvai qu’alors M. de Lanty avait été bien sévère pour elle ; mais, depuis il a mis une sorte de passion à réparer les torts qu’il avait pu avoir avec tout le monde.

— J’ai, pour mon compte, éprouvé cette bonne intention.