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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/186

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difient ; l’expérience arrive avec les années.

— Moi, mes idées ne changent pas ; ce que j’ai trouvé bien une fois, je le trouve bien toujours ; ce que j’ai haï, je le hais ; ce que j’ai aimé, je l’aime ; et, de plus, comme j’ai éprouvé qu’à qui sait attendre, bien des choses arrivent, je n’ai pas la moindre envie de faire avec un marquisat la clôture de mon avenir, d’ailleurs, ajouta-t-elle gaîment, si je terminais tout par M. de Ronquerolles, que deviendrait mon pauvre lord Barimore, que deviendraient M. de Rastignac et tous mes autres adorateurs ?

— Le dernier nom que vous venez de prononcer, reprit gravement Sallenauve,