Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

a la confidence de nos chagrins de cœur, nous devient un être tellement nécessaire, que, passant par-dessus toutes les convenances, Rastignac se fit conduire rue Pigalle, chez M. de Trailles, et se montra tout désolé de ne pas le trouver, sans même s’ingénier de l’idée que, pendant ce temps, non moins empressé de se rencontrer avec lui, Maxime se morfondait au ministère et l’attendait avec de cruelles impatiences dans son antichambre.

Sur ces entrefaites, la nuit étant venue, Rastignac renvoya sa voiture et retourna à pied chez la Luigia, où il lui fut encore répondu qu’elle n’était toujours pas rentrée.