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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/257

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mis, même sans beaucoup de bruit et d’éclat, en travers de ses volontés.

» Instruits par cet exemple, les ministres qui étaient alors aux affaires, s’étaient absolument voués à la dépendance royale et, sans essayer de faire de la Chambre une auxiliaire pour la résistance, ils essayaient d’en faire une complice pour leur docilité servile.

» Nommés par l’influence ministérielle, il y avait dans l’assemblée des hommes qui n’hésitaient pas à prendre le titre de députés du Roi, qu’ils trouvaient sans doute plus beau que le titre de députés de la France. Dans tous les cas, ce titre était d’un meilleur rapport,