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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/295

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Arrivé à l’hôtel Beauséant, il y trouva seule madame Beauvisage, ce qui le dispensa de lui demander un entretien particulier et entama avec elle ainsi :

— Ma chère belle-mère, vous me reprochiez hier, avec assez peu de justice, de n’avoir pas su tirer parti des bonnes dispositions de Rastignac. Les ministres souvent ne font les choses qu’in extremis ; il semble que la disgrâce leur redonne des entrailles. Ce matin, Rastignac m’a fait appeler et m’a offert un poste magnifique, que, pour vous être agréable, je me suis empressé d’accepter.

— En vérité ! dit vivement madame Beauvisage.