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Page:Balzac Histoire des oeuvres 1879.djvu/225

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On trouve encore dans la Presse trois autres notes : la première se rapportant au mot « Caroline », ligne 1, page 629. La voici :

Caroline est, dans le livre, le type de la femme, comme Adolphe est celui du mari ; l’auteur a pris, pour les maris et pour les femmes, le parti que les journaux de modes ont pris pour les robes en créant une figurine.

Celle-ci, qui se rapporte au mot « Ferdinand II », avant-dernière ligne, page 653 :

Dans le livre, l’ami de la maison est intitulé Ferdinand, comme Adolphe est le mari, comme la femme est Caroline. Sans ces précautions, les cas sont si semblables à ce qui se passe dans plusieurs ménages, qu’on aurait trouvé des personnalités dans un ouvrage seulement théorique.

Et la dernière se rapportant aux mots « affaire Chaumontel », ligne 25, page 668 :

L’auteur a établi, dans la partie déjà publiée de cet ouvrage, ce qu’est l’affaire Chaumontel. Bertall, ce spirituel dessinateur, a finement montré le mari dans un rendez-vous pris pour traiter l’affaire Chaumontel. La scène est dans un cabinet particulier, chez Véry. L’affaire Chaumontel est expliquée le verre en main, au dessert, par une agréée. L’affaire Chaumontel est le prétexte éternel pris par les maris. Généralement, quand le mari rend compte de sa journée le lendemain, il a toujours manqué des créanciers au rendez-vous pris pour terminer. — On ne sait pas où sont les pièces ; une autre fois, le syndic est absent. — On soupçonne les gens d’affaires d’avoir un intérêt à faire traîner l’affaire Chaumontel. — On ne veut pas non plus ruiner Chaumontel, etc., etc.

Dans la Presse, le chapitre xxvi qui porte en volume le titre de : les Indiscrétions, porte celui de : les Révélations. Cet ouvrage reparut encore en 1846, en trois volumes in-8o, chez Roux et Cassanet, sous le titre de Physiologie du mariage, Petites Misères de la Vie conjugale ; il était terminé par l’Employé (voir aux Œuvres diverses). Il n’a été réuni aux œuvres de Balzac, série des Études analytiques, qu’en 1855, chez madame Houssiaux, dans le tome XVIII des Œuvres complètes (deuxième volume complémentaire de la Comédie humaine). Pour terminer cet article, nous allons donner l’avis des éditeurs publié en tête de l’édition de 1846 :

Les Petites Misères de la Vie conjugale, que nous publions aujourd’hui forment un ouvrage complet, et cependant ce livre est la suite et le complément indispensable de la Physiologie du Mariage, cet ouvrage qui a obtenu un succès à la fois si élevé et si populaire, qui se trouve non-seulement dans les cabinets de lecture,