Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/137

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J’aime ton regard de feu,
Ta bravoure et ton cœur mâle,
Bien que tu sembles un peu
Pâle.

Car sous le céleste dais
Tu vas, bon pour toutes choses,
Ayant même pitié des
Roses.

Charmé par le falbala,
Tu t’en vas, l’âme ravie,
Toujours déchiré par la
Vie.

Avec son rire moqueur
Elle te berce et t’enseigne
Les vérités et ton cœur
Saigne.