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Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/199

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Soyez heureuse, enfant que le chanteur divin
Appelait sa petite Jeanne ! Que les Heures,
Coulant comme le flot pur d’un généreux vin,
Chantent comme une lyre en vos belles demeures !

Vous qui semblez un lys à notre œil ébloui,
Ô beauté, pourtant si naïve et si modeste,
Vous triomphez encor par ce luxe inouï
D’être bonne, — et cela vaut mieux que tout le reste !