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Page:Banville - Gringoire, 1890.djvu/58

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au surplus, cela te regarde. Dans une heure, tu auras décidé de ta vie. Ce n’est pas assez des princes et des seigneurs ? Soit : j’irai encore, s’il le faut, chercher des rebelles à châtier jusque dans la boue ! (Nicole veut parler ; le roi, du geste, lui impose silence.) assez ! Assez ! (il sort.)

LOYSE, à Simon Fourniez.

qu’est-ce donc, mon père ? Qu’y a-t-il ? (regardant le roi avec terreur.) quel changement !

SIMON FOURNIEZ, et montrant le poing à Gringoire.

à ton aune ! Et c’est pour ce misérable-là que le roi me traite de la sorte ! Un gueux sans coiffe et sans semelle !

OLIVIER-LE-DAIM.

Maître Simon Fourniez, et vous dame Nicole Andry, retirez-vous, et que Mademoiselle Loyse (montrant Gringoire) reste seule avec cet homme.

SIMON FOURNIEZ.

Ce va-nu-pieds avec ma fille !

NICOLE, entraînant Simon.

le roi le veut.

SIMON FOURNIEZ, à Gringoire.

bouffon ! Baladin ! (s’arrachant de l’étreinte de Nicole et revenant sur ses pas. -avec fureur.) comédien !

LOYSE.

Au revoir, mon père.

Simon Fourniez et Nicole Andry sortent.

OLIVIER-LE-DAIM, à Gringoire.

dans une heure. (allant à la porte, s’adressant à l’officier placé en dehors.) veillez à ce que vos soldats gardent chaque issue de cette maison et que personne n’en sorte sous peine de la vie. (il disparaît. -la porte se referme.)