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Page:Banville - Gringoire, 1890.djvu/69

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LOYSE, feignant malicieusement d’être distraite.

quoi donc, sire ? De qui parlez-vous ?

LE ROI.

De l’époux que je te destine.

SIMON FOURNIEZ.

Quel époux ?

LE ROI.

L’acceptes-tu ?

LOYSE.

Non.

LE ROI, très-étonné.

non !

LOYSE, à part.

cette fois, il faudra bien qu’il parle.

LE ROI.

Tu le refuses ! Toi, Loyse !

LOYSE, regardant Gringoire à la dérobée.

je ne puis épouser un inconnu… dont on n’a pas même voulu me dire le nom !

NICOLE, au roi.

ah ! J’en étais sûre ! Il a été brave jusqu’au bout.

LOYSE.

Je savais bien qu’il était en danger !

LE ROI, à Loyse.

Gringoire ne t’a pas dit qu’il avait offensé le roi son seigneur en composant une certaine… " ballade des pendus " , et que pour racheter sa vie…

LOYSE, devinant.

il devait en une heure, en un instant…

NICOLE.

Se faire aimer de toi !