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Page:Banville - Hymnis, 1880.djvu/32

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II

Il mit sur ses bras tremblants
Et sur ses lèvres mi-closes
La majesté des lys blancs
Et l’éclat sanglant des roses.

III

Ce Roi dans ses fiers sourcils
Où sommeille la nuit noire,
Mit les Désirs indécis
Et l’orgueil de la victoire.

IV

Il mit dans sa douce voix
Pour bercer tous nos délires,
Le vivant frisson des bois
Pleins de chants et de sourires.

V

Puis, pour augmenter encor
Ces attraits et tous ces charmes,