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Page:Banville - Hymnis, 1880.djvu/34

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Ta joie et tes métamorphoses,
En effeuillant les pâles roses
Et les églantines des bois.
Écoutons leurs charmantes voix.

Les voix se sont rapprochées ; on les entend distinctement.


HYMNE À CYPRIS.
I

Aphroditè, l’Aurore
AphroditèT’adore.
Sous les clairs firmaments,
La mer bleue et sonore
Baise tes pieds charmants !

II

La vague enchanteresse
La VagueCaresse
Tes bras glacés encor,
Et sur ton cou, Déesse,
Frissonnent des fleurs d’or.

III

Ô toi qui d’étincelles
Ô toi quiRuisselles