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Page:Banville - Hymnis, 1880.djvu/44

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À Cypris. Ses yeux ingénus
Pleurent !

ANACRÉON.

Pleurent !Essuyons ses bras nus.

ÉROS, à Anacréon.

Donc, tandis que l’ouragan sombre
Dans les sentiers du bois plein d’ombre
Met en fuite même les loups,
Et tandis que le vent jaloux
Gémit éploré dans les feuilles,
Toi, bon étranger, tu m’accueilles !

ANACRÉON.

Oui, par la déesse Erato !

Débarrassant Éros de son manteau qu’il donne à Hymnis.

Hymnis, fais sécher ce manteau.
Va.

HYMNIS, à part.

Va.Je ne sais quelle espérance
Naît en moi !

ÉROS, à Hymnis qu’il prend à part.

Naît en moi !J’ai vu ta souffrance,