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Page:Banville - Hymnis, 1880.djvu/49

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Et poursuivant le cerf timide
Jusque dans son dernier abri.

ANACRÉON.

Quoi donc ! Tu n’es pas attendri
De voir sur sa tremblante vie
Pleurer la biche poursuivie,
Triste, et déjà morte à moitié ?

ÉROS.

Je ne connais pas la pitié.


CHANSON.
I


L’oiseau qui se lamente
LaEn de longs appels,
La gabelle charmante,
LaLes aigles cruels,
Tout ce que la nature
Cache en sa nuit obscure,
Craint la folle morsure
LaDe mes traits mortels !