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Page:Banville - Nous tous, 1884.djvu/214

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NOUS TOUS.


LXXIII

AVE


Espoir des rêves flottants
Dans l’hiver et le printems,
C’est en vain que tu diffères ;
Et rien qu’en disant un : Oui,
L’Académie aujourd’hui
Fera deux bonnes affaires.

Jamais le frisson des bois
Emplis de chants et de voix,
La terre de pleurs trempée
Et les beaux couchants ardents
N’ont mieux rayonné que dans
Les vers de François Coppée.