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Page:Banville - Nous tous, 1884.djvu/260

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NOUS TOUS.


Chacun a la fantaisie
De goûter à l’ambroisie
De mes baisers.
Ils arrivent des deux pôles,
Et les lys de mes épaules
En sont usés.

Ils me disent trop de phrases.
D’ailleurs, j’ai trop de topazes
Et de rubis.
Faut-il donc les mettre en poudre,
Ou, plus simplement, les coudre
Sur mes habits ?

Telle se désole, en prose,
Laure, pareille à la rose
Qui resplendit.
Elle se moque d’un prince
Et d’un banquier. Mais la mince
Irma lui dit :