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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/13

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TOUS.
De Klein-Zach !… Oui, bravo ! Klein-Zach !…
HOFFMANN.
De Klein-Zach !… Oui, bravo ! Klein-Zach !… Va pour Klein-Zach !
Il était une fois à la cour d’Eysenack
Un petit avorton qui se nommait Klein-Zach !
Il était coiffé d’un colbac
Et ses jambes faisaient cric crac !
Cric, crac !…
Voilà Klein-Zach !
LE CHŒUR.
Cric, crac !
Voilà Klein-Zach !
HOFFMANN.
Il avait une bosse en guise d’estomac ;
Ses pieds ramifiés semblaient sortir d’un sac
Son nez était noir de tabac,
Et sa tête faisait cric crac,
Cric, crac !
Voilà Klein-Zach !
LE CHŒUR.
Cric, crac !
Voilà Klein-Zach !
HOFFMANN.
Quant aux traits de sa figure…

Il semble s’absorber peu à peu dans son rêve.

Quant aux traits de sa figure…

Il se lève.

Ah ! sa figure était charmante !… Je la vois.
Belle comme le jour où, courant après elle.
Je quittai comme un fou la maison paternelle