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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/21

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NICKLAUSSE.
Le petit coq, luisant et vif,
Avec un air rébarbatif,
Tournait par trois fois sur lui-même ;
Par un rouage ingénieux,
La poupée, en roulant les yeux,
Soupirait et disait : je t’aime !…
HOFFMANN.

Est-ce à Olympia que tu fais allusion ?

NICKLAUSSE.

Moi ?… Dieu m’en garde !…

HOFFMANN, allant à la porte de droite et soulevant la portière.

Étrange immobilité !… Il semble, en effet, que la vie manque à ce regard, le sang à ce visage, comme si son âme avait quitté son corps !… À quoi pense-t-elle ?…

Nicklausse lève les épaules et remonte vers le fond ; – Hoffmann reste absorbé dans sa contemplation. – Coppélius entre tout doucement par la porte de gauche ; il a un sac sur l’épaule et des baromètres à la main.


Scène VI

Les Mêmes, COPPÉLIUS.
COPPÉLIUS.

C’est moi, Coppéluis !… à nous deux, mon vieux Spalanzani !… (Apercevant Hoffman.) Quelqu’un !…