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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/31

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SPALANZANI, à Olympia.
Tu vois comme on te complimente !
LE CHŒUR.
Charmante ! charmante !
SPALANZANI.
Mesdames et Messieurs, fière de vos bravos
Et surtout impatiente
D’en conquérir de nouveaux,
Ma fille, obéissant à vos moindres caprices,
Va, s’il vous plait…
NICKLAUSSE, à part.
Va, s’il vous plait… Passer à d’autres exercices !
SPALANZANI.
Vous chanter un grand air en suivant de la voix,
Talent rare !…
Le clavecin, la guitare,
Ou la harpe, à votre choix.
COCHENILLE, au fond du théâtre, en voix de fausset.
La harpe !

Une voix, de basse répond dans le coulisse à la voix de Cochenille.

SPALANZANI.
La harpe ! Fort bien !… Cochenille !
Va vite nous chercher la harpe de ma fille !

Cochenille entre dans l’appartement d’Olympia.

HOFFMANN, à part.
Je vais l’entendre… ô joie !
NICKLAUSSE, à part.
Je vais l’entendre… ô joie ! O folle passion.