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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/34

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SPALANZANI.
Comme il vous plaira !
HOFFMANN, s’approchant d’Olympia.
Oserai-je ?…
SPALANZANI, intervenant.
Elle est un peu lasse ;
Attendez le bal.
OLYMPIA.
Attendez le bal. Oui !
SPALANZANI.
Attendez le bal. Oui ! Vous voyez !… Jusque-là
Voulez-vous me faire la grâce
De tenir compagnie à mon Olympia ?
HOFFMANN.
O bonheur !
SPALANZANI, à part, en riant.
O bonheur ! Nous verrons ce qu’il lui chantera.
NICKLAUSSE, à Spalanzani.
Elle ne soupe pas ?
SPALANZANI.
Elle ne soupe pas ? Non !
NICKLAUSSE, à part.
Elle ne soupe pas ? Non ! Ame poétique !

Spalanzani passe un moment derrière Olympia. On entend de nouveau le bruit d’un ressort qu’on remonte. Nicklausse se retourne.

Plait-il ?