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Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/125

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LA LAMPE


Ta lumière, c’est toi.


La nuit en songes funèbres
Descend du grand ciel dormant,
Et la lampe doucement
Montre son cœur aux ténèbres.

Dans le coin silencieux
Naît la fleur crépusculaire…
La douceur du soir l’éclaire
Comme un sourire des yeux