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Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/227

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L’OUBLI


Je ne la verrai presque plus…


Je n’ai rien en moi qui résiste
À ce qui fuit tout doucement.
Je n’ai rien en moi qui m’assiste…
Je m’assois au rayon dormant,
J’écoute passer le jour triste,
Je suis triste tout simplement.

Dans la cour une voix ravie
Chante un refrain toujours pareil
Sur la route toujours suivie.
Un rayon coule en ce sommeil ;