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Page:Barré - L'emprise vol 2, Conscience de croyants, 1930.djvu/176

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conscience de croyants

res et que le premier ministre de cette province a dit que c’était un acte illégal. Vous sauriez encore que nous avons demandé protection et que nous avons été sacrifiés. Si vous lisiez des journaux qui refusent d’être les valets de l’or et du pouvoir, vous sauriez que jamais nous n’avons demandé plus que le respect de nos propriétés et le respect des lois du pays.

— On m’avait dit, et j’ai lu que vous étiez opposés à ce que l’industrie se développe dans vos régions. Voyez-vous, nous avons besoin de l’industrie et de l’agriculture.

— Si vous aviez lu des journaux sérieux où les écrivains signent de leurs noms, si vous aviez lu des journaux qui ne sont ni vendus ni à vendre, et il y en a plusieurs encore, vous sauriez que jamais nous n’avons mis obstacle au progrès et à l’industrie, mais que nous voulions être respectés dans nos propriétés ; vous sauriez que l’on aurait pu avoir des pouvoirs énormes sans faire de mal à personne, vous sauriez encore qu’il y a au