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Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 1.djvu/219

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IV.


— Bonheur et joie en ce palais ; me voici venu derechef ;

Me voici de retour avec la harpe de Merlin. —

Quand le fils du roi l’entendit, il parla bas à son père ;

Et le roi, l’ayant écouté, répondit au jeune homme :

— Si tu m’apportes l’anneau qu’il a à la main droite ;

Si tu m’apportes son anneau, je te donnerai ma fille. —

Et lui de s’en revenir, en pleurant, trouver sa grand’mère bien vite.

— Le seigneur roi avait dit ; et voilà qu’il s’est dédit !

— Ne vous chagrinez pas pour cela ; prenez un rameau qui est là ;

Qui est là dans mon petit coffre, et où il y a douze petites feuilles,

Où il y a douze feuilles tremblantes aussi brillantes que l’or vermeil,

Et que j’ai été sept nuits à chercher, il y a sept ans, en sept bois.

Quand le coq chantera à minuit, votre cheval rouge sera à vous attendre :