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Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 1.djvu/359

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— Je me lève pour aller regarder mon petit enfant dans son berceau.

— Ce n’est pas davantage pour regarder, pour regarder dormir un enfant ;

Ce ne sont point des contes qu’il me faut : pourquoi vous levez-vous ainsi ?

— Mon vieux petit homme, ne vous fâchez pas, je vais vous dire la vérité :

C’est On rossignol que j’entends chanter toutes les nuits dans le jardin, sur un rosier ;

C’est un rossignol que j’entends toutes les nuits ; il chante si gaiement, il chante si doucement ;

Il chante si doucement, si merveilleusement, si harmonieusement. toutes les nuits, toutes les nuits, lorsque la mer s’apaise ! —

Quand le vieux seigneur l’entendit, il réfléchit au fond de son cœur ;

Quand le vieux seigneur l’entendit, il se parla ainsi à lui-même :

— Que ce soit vrai, ou que ce soit faux, le rossignol sera pris ! —

Le lendemain matin, en se levant, il alla trouver le jardinier.

— Bon jardinier, écoutez-moi ; il y a une chose qui me donne du souci :

Il y a dans le clos un rossignol qui ne fait que chanter, la nuit ;

Qui ne fait, toute la nuit, que chanter, si bien qu’il me réveille.