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Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 1.djvu/457

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— J’aimerais mieux la tresse blanche que ma sœur Hélène m’ourlait.

— Si j’en juge par vos paroles, j’ai peur que vous ne m’aimiez pas.

Que n’ai-je eu un abcès à la langue, le jour où j’ai été assez fou,

Assez fou pour vous acheter, quand rien ne peut vous consoler ! —


IV.


— Chers petits oiseaux, dans votre vol, je vous en prie, écoutez ma voix :

Vous allez au village, et moi je n’y vais pas ; vous êtes joyeux, moi bien triste.

Faites mes compliments à tous mes compatriotes, quand vous les verrez ;

A la bonne mère qui m’a mise au jour, et au père qui m’a nourrie ;

A la bonne mère qui m’a mise au jour, au vieux prêtre qui m’a baptisée.

Vous direz adieu à tout le monde ; et à mon frère que je lui pardonne. —


V.


Deux ou trois mois après, sa famille était couchée, Était couchée et reposait doucement, vers minuit.