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Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/230

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L’araignée le lui donna tout et la Mort, sans bouger de place, l’avala tout entier.

L’araignée avait bien dit :

— Je ne veux pas que les mouches touchent à mon bœuf.

Mais déjà la Mort le lui avait mangé tout entier et il ne restait rien pour l’araignée.



XL. — GAN OU AKKRA[1]

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LES ESPRITS DANS LE TROU DE RATS[2]


Une fois, il y eut une famine dans le pays. Alors l’araignée s’en alla avec son petit hors de la brousse pour chercher des noix sous une vieille muraille. Ils passèrent plusieurs semaines sans trouver une seule noix ; à la fin, la jeune araignée trouva une noix. Pleine de joie, elle la cassa, mais voici qu’elle tomba de sa main et roula dans un trou de rat. La jeune araignée n’était pas disposée à laisser disparaître

  1. La langue gan est parlée dans la colonie anglaise de la Côte-d’Or.
  2. Zimmermann, Grammatical Sketch of the akra or Gâ language, Stuttgart, 1895, in-8, p. 193-200.