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Page:Bassompierre - Journal de ma vie, 3.djvu/428

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appendice.

m’asseure. Bonneuil[1] m’a dit ce dont vous l’auez chargé sur quoy vous portant la responce que je luy fais, je sçay que vous ne manquerez pas de faire ce que je desire, vous asseurant que je chercheray encor plus affectueusement les occasions qui seront de vostre bien. Sur ce je prie Dieu. — Du 6 auril. »

(fol.93, v°).


A la même. — « Ma sœur de Verneuil, j’auray bien agreable que vous tesmoigniez par vos actions le mesme que vous faictes par vos lettres que tout vostre bonheur deppend de la conseruation de mes bonnes graces, vous ayant asseuré qu’il n’y aura point de changement. C'est tout ce que vous pouuez desirer pour vostre contentement et que je feray aussy paroistre aux occasions qui s’offriront, priant Dieu qu’il vous ayt, ma sœur de Verneuil, en sa garde. — Au Pont de Sée ce 8 auril 1622. »

(fol.93, v°).


A la reine. — « Je suis bien ayse que vous m’ayez confirmé par vostre lettre et tesmoygné en effect ce dont le premier cheualier[2] m’auoit asseuré de vostre part en quoy je reçois un double contentement ayant eu par l’accomplissement de ce que je desirois des preuues de vostre disposition a me complaire que vous pouuez croire estre, un accroissement a mon affection. - Ce 9 auril 1622. »

(fol.139, r°).


« A madame la Connestable. »

« Ma cousine il n’y a rien qui vous peut asseurer dauantage le contentement que vous desirez de mes bonnes graces que l’obeissance que vous auez rendue a mes volontez, vous y conformant de la sorte ; ne doubtez point que je n’aye tout le soing de vous et des vostres que pouuez attendre de moy qui prie Dieu, etc. - Le 11 auril. »

(fol.139, r°).
  1. Bonneuil, introducteur des ambassadeurs.
  2. Le duc d’Uzès.