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L’Holocauste[1]
ACTE PREMIER
Une terrasse, donnant sur un port et attenant à la maison sur la gauche. — À travers le grand parapet de fer, on aperçoit le fleuve, dans le brouillard, au loin, l’embouchure. La ville s’allume. Crépuscule froid et épais. — Sur la rive droite, la file des fabriques. — La terrasse surplombe une cour d’usine d’où montent de grandes cheminées qui fument et barrent le ciel. — L’automne des ports. — Rumeurs d’eau et de ville. — Un homme est debout près du parapet. Une vieille qui cousait a interrompu son ouvrage et parle à un enfant qui revient de l’école — À gauche, la maison de briques. Porte de l’escalier, porte de la salle à manger.
Scène PREMIÈRE
GRAND MÈRE, DAVID, RENÉ.
GRAND’MÈRE.
Quel devoir as-tu à faire ?… Ouvre ton cartable.
RENÉ.
Non, ça c’est mon arithmétique, grand’mère. Voilà ce que j’ai à faire… Le thème 10 depuis là,
- ↑ Cette tragédie a été représentée sous le titre : TON SANG. L’auteur restitue à sa pièce le premier titre qu’il lui avait donné.