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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 1, 1922.djvu/58

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Scène V

ERVOANIK, (sans bouger, de loin.)

Aliette ! Aliette ! à chaque fois que tu tomberas

sur la terre et dans la vie,

ne pleure pas plus fort qu’il ne faut…

l’ange blanc te relèvera.

ALIETTE, (se retournant.)

Je n’ai plus souci de rien, mon pauvre Yohan,

puisque vous voilà.

Asseyez-vous sur ce banc pour que

j’appuie ma tête sur vos genoux.

ERVOANIK.

Je vois le jour qui revient dans tes yeux

qui me regardent.

ALIETTE.

Laissez ma tête sur vos genoux,

pour que mes paroles soient plus près de vous.

ERVOANIK.

Eh bien, parlez, s’il vous plaît, agenouillée.

Votre bien-aimé est à vous écouter.